Restauration des paysages agroforestiers
[Photo d'ensemble des participants]
  • Publié le 12/06/2024 à 19:25
  • Dernière mise à jour 21/06/2024

Rejoignez notre équipe bénévole pour nos journées de plantations d'arbres et de sensibilisation à l'importance de préserver les écosystèmes agroforestiers pour contribuer à la préservation de la biodiversité pour l'avenir de la planète.

Le mardi 11 juin 2024, l’équipe dévouée de bénévoles du Laboratoire d’Etudes et de Recherches Forestières (LERF) de l’Université de Parakou a procédé à la plantation de 1200 plants d’arbres de 15 essences forestières indigènes, de grande importance socioéconomique et médicinale. Ces espèces sont ainsi intégrées dans de divers paysages agricoles, en association aux cultures agricoles traditionnelles. Il s’agit notamment de :


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Pterocarpus erinaceus (kosso), Afzelia africana (afzelia ou lenké), Khaya senegalensis (caïlcédrat), Milicia excelsa (iroko), Ceiba pentandra (kapokier), Mansonia altissima (sokpa ou bois bété), Vitellaria paradoxa (karité), Diospiros mespiliformis (ébène), Psedocedrela kotschyi (le cèdre des zones sèches), Terminalia superba (fraké), Terminalia leocarpa (le bouleau d'Afrique), Bombax costatum (kapokier rouge), Daniellia oliveri (faro), Prosopis africana (prosopis, kakè ou bois de fer) et Isoberlinia doka (kpakpa).


Parmi ces essences, certaines sont en danger au niveau local et/ou international à cause de la surexploitation de leur bois et des activités humaines qui ont entrainées la fragmentation et la perte de leurs habitats. Ces systèmes agroforestiers en cours de restauration amélioreront au bout du processus non seulement la productivité des terres, mais aussi favoriseront la durabilité environnementale et la biodiversité.

En effet, en plantant des arbres à côté des cultures, nous créons des écosystèmes plus résilients, capables de mieux résister à l’impact du changement climatique. De plus, les arbres fournissent de l’ombre et des produits forestiers (fruits, noix, bois …), préviennent l’érosion des sols, améliorent la fertilité des sols et attirent les insectes utiles, contribuant ainsi à la santé globale des terres, à l’accroissement des rendements des cultures et au bien-être de nos communautés locales.


Nous sommes fiers d'annoncer que nos efforts pour la restauration des paysages agroforestiers sont accueillis avec beaucoup d'enthousiasme et de soutien de la part de nos communautés locales. Ensemble, créons un environnement plus durable pour nous-mêmes et pour les générations à venir.

Nous exhortons la communauté internationale, les organisations de protection de l’environnement, et tout le monde à soutenir les initiatives du LERF et à reconnaître le rôle essentiel que joue cette institution de recherche et d’éducation environnementale et sociale dans la promotion d'un environnement sain et d'une société prospère. Œuvrons tous ensemble pour créer un monde plus vert et plus durable.




Mot de bienvenue

Le Laboratoire d’Etudes et de Recherches Forestières (LERF) de l’Université de Parakou a été créé en 2003 et a pour premier Directeur Feu Professeur Sokpon Nestor. Le LERF est aujourd’hui
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Comme toute institution universitaire le LERF a trois missions : - Formation - Recherche - Prestation aux tiers C’est un laboratoire qui conduit des recherches dans la gestion durable des ressources naturelles du Bénin. Les travaux de recherche exécutés au LERF sont diffusés sous forme
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La directrice

Prof Christine Ouinsavi

Prof. Dr. Ir. Christine A. I. N. OUINSAVI

Professeur Titulaire de Sylviculture et de Biologie Forestière, Enseignant-Chercheur à la Faculté d’Agronomie, Université de Parakou
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